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Etreinte mortelle
Christian m'avait dit:
"Si tu es patiente, tu verras un jour la thomise saisir une abeille, sa proie habituelle."
Depuis je guettais, et ce matin en revenant du marché ..... sauf que ce n'est pas une abeille .
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Commentaires
1cathycatSamedi 11 Juin 2011 à 22:04Répondre
une belle photo
une preuve à conviction !
mais c'est un monstre cette araignée !
bonne soirée
gros bisous d'amitié
jean--marie
A bientôt et gros bisous ;)
Mais superbes images !
Bravo, ma Clo. Passe une douce journée.J'espère que ta n'as pas trop attendu pour faire ce cliché parce que la thomise a une patience à toute épreuve ;-)
Bon dimanche Clo' Bisous :*Ben .... viiiii !
Mais elle n'a pas de dard et pour sa défense ressemble à une abeille ou une guêpe, entre autres.
Dans un combat de coqs les deux s'attaquent.
Là; le pauvre syrphe n'a aucune chance de sortir vainqueur du combat.
Ce n'est pas un monstre, c'est la nature qui l'a programmée prédateur au lieu de victime.
Les humains, oui, sont montrueux avec leus guerres, corridas et combats de coqs entre autres :)
Bisous du soir mon grand :)
"lslidpahfgmgislje ! sliejgowooii glaglaglagla" ....
J'ai cherché sur Wikipedia l'omnisciente pour avoir la traduction de cette langue étrangère.
Alors voici sa réponse:
"Nous avons déjà rencontré ce langage chez des populations soumises à un fort stress ou à une grande peur. Ce bafouillage est typique de l'Amiénois et n'a pas encore pu être traduit par nos linguistes.
Vous pouvez soit attendre que nos spécialistes arrivent à traduire, soit vous rendre dans cette région, et enquêter personnellement, auquel, nous aimerions que vous nous fassiez part de vos découvertes pour faire avancer le schimilblick."
Sympa Wiki, n'est-ce pas ?????
Continue de egarder à travers tes doigts (écartés, bien sûr !!!)
Gros bisous hilares !!!!
Je ne passe pas mon temps à côté d'elle, mais je vais souvent contrôler.
C'est chouette la retraite :)
Bises et bonne nuit :)
Non, c'est la Nature: manger ou être mangé.
Pas de dilemme :)
bisous végétariens (pour te rassurer lol)
il doit falloir de la patience ! bravo pour cette photo !
Forcément, je n'avais pas retenu le nom de l'araignée...
Mais bon, tant que tu ne m'en veux pas d'avoir mal compris la photo, tout va bien...
Je suis morte de rire devant votre échange avec Mamychachat...
Superbe !!!
Je t'embrasse fort. Passe une belle journée.
Bisous bisousTant mieux si nous t'avons amusé, je dois dire que pour ma part j'ai bien ri moi aussi :)
Gros bisous ma Quich' :)
Elle fait son travail d'araignée et si tu compares les deux photos, tu verras que sur la seconde, l'abdomen de la thomise est déjà un peu plus rond. Elle injecte une enzyme dans le corps de sa proie, ici une mouche, qui liquifie les chairs et lui permet de se nourrir en aspirant.
Voila (partiellement) ce qu'en dit Jacques Henri FABRE, l'entomologiste de mon enfance, dans ses "Souvenirs entomologiques"
Bises du grillon
Là ( sur un ciste) butinent passionnément les Abeilles, très affairées dans l'ample collerette des étamines, qui les enfarinent de jaune. Leur persécuteur est au courant de cette affluence. Il se poste sous la tente rose d'un pétale pour lui hutte d'affût. Promenons le regard sur la fleur, un peu de partout. Si nous voyons une Abeille inerte, étirant pattes et langue, approchons-nous : le Thomise est là neuf fois sur dix. Le bandit vient de faire son coup ; il suce la trépassée.
Après tout, l'égorgeur d'Abeilles est une jolie, très jolie créature, malgré sa lourde panse taillée sur le modèle d'un tronc de pyramide et bosselée à la base, de droite et de gauche, d'un mamelon en gibbe de chameau. La peau, caressante au regard mieux qu'un satin, est chez les uns d'un blanc de lait, chez les autres d'un jaune citron. Il y a des élégants qui se parent les pattes de multiples bracelets roses, et l'échine d'arabesques carminées. Un mince ruban vert-céladon fait parfois bordure sur les côtés de la poitrine. C'est moins riche que le costume de l'Epeire fasciée, mais combien plus gracieux par la sobriété, la finesse et le fondu des teintes ! Les doigts novices, à qui répugnerait toute autre Araignée, se laissent persuader par ces élégances ; ils saisissent sans crainte le beau Thomise, d'aspect si pacifique.
Or, que sait-il faire, ce bijou des Aranéides ? D'abord un nid digne de son constructeur. Avec des radicelles, des crins, des flocons de laine, le Chardonneret, le Pinson et les autres maîtres dans l'art de bâtir construisent une conque aérienne dans l'enfourchure des rameaux. Ami des hauteurs, lui aussi, pour l'emplacement de son nid, le Thomise choisit sur le Ciste, son habituel domaine de chasse, un ramuscule élevé, flétri par la chaleur et possédant quelques feuilles mortes, recroquevillées en cabane. C'est là qu'il s'établit en vue de la ponte.
Montant et descendant d'une oscillation douce, un peu de tous côtés, la navette vivante, gonfle de soie, ourdit une sacoche dont la paroi fait corps avec les feuilles sèches d'alentour. En partie visible, en partie voilé par ses appuis, l'ouvrage est d'un blanc pur et mat. Sa forme, moulée dans l'intervalle angulaire des feuilles rapprochées, est celle d'un conoïde, rappelant, sous un moindre volume, celui de l'Epeire soyeuse.
Lorsque les oeufs sont en place, un couvercle de la même soie blanche clôt, de façon hermétique, l'embouchure du récipient. Enfin quelques fils tendus en léger rideau font ciel de lit au-dessus du nid et délimitent, avec l'extrémité courbe des feuilles, une sorte d'alcôve où s'établit la mère.
C'est mieux qu'un lieu de repos après les fatigues de la ponte : c'est un corps de garde, un poste de surveillance où la mère se tient, étalée à plat, jusqu'à l'exode des jeunes. Très émaciée par le dépôt des oeufs et la dépense de soierie, elle ne vit plus que pour la protection de son nid. Si quelque vagabond passe à proximité, vite elle sort de sa guérite, lève la patte et met en fuite l'importun. A mes tracasseries avec un brin de paille, elle riposte par de grands gestes, rappelant ceux du pugilat. Elle fait le coup de poing contre mon arme. Si je me propose de la déloger en vue de certaines épreuves, je n'y parviens pas sans quelque difficulté. Elle se cramponne au plancher de soie, elle déjoue mes assauts, que je modère d'ailleurs pour ne pas la blesser. A peine amenée dehors, l'opiniâtre rentre dans son poste. Elle ne veut pas quitter son trésor.Quand je suis retournée y voir au bout d'un long moment, la thomise avait lâché sa proie et elle était tombée à terre.
Merci pour ce très long commentaire si bien détaillé :)
Bises :)
En tout cas, excellente macro!En fait l'araignée mesure moins d'un centimètre, mais oh magie de la macro, elle est énorme.
Bonne soirée :)
C'est vrai que cela peut prêter à confusion, mais je t'assure que c'est bien le contraire :)
Merci Marie et bonne soirée :)
C'est un corps à corps impressionnant, presqu'une étreinte ! Superbe photo, Clo !52Corine CaporlanDimanche 25 Novembre 2012 à 15:25
Par contre c'est bien pris et l'entrée en matière très bien amenée.
Brrvvvvvvrr quand même elle est impressionnante !
Bonne journée Clo.
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