Une fois tout le monde parti, j' ai pu regarder tranquillement ..... Tout d' abord le fabricant de couvre-pieds :

Le remplissage est fait soit avec de la laine, soit avec des fibres synthétiques. Evidemment, le prix n' est pas le même.

Cet homme était d' une telle dextérité, d' une telle rapidité, que j' ai eu toutes les peines du monde à  "attraper" sa main !!!! Regardez son dé.... En fait c' est un anneau qui protège la deuxième phalange du doigt .

A un autre festival de l' artisanat traditionnel : Les petits métiers Le métier à tisser historique

Hier,je suis allée chercher mon appareil photo chez le réparateur, et dans le cœur du Centre-ville : gros attroupement , grosse cohue.... devant les stands de l' exposition d' artisanat traditionnel. Cohue des photographes :

Et, hop ! Je fais le tour du stand... Tout compris, maintenant ! C' est le gouverneur de la province d' Izmir, qui fait sa visite aux artisans. Un mot, par ci, une poignée de mains par là, une question ..... Je reconnais à ses côtés un de députés qui avaient inauguré le festival des cerises, en juin dernier. Et bien sûr, une foule de gardes du corps et de nombreux flics en civil ....

Voilà, le gouverneur s'éloigne et sa suite s' éloignent ..... Maintenant, je vais pouvoir regarder tranquillement ce que font ces artisans

Parmi les petits métiers de la rue, il y a les cireurs de chaussures. Certains ont des boîtes ordinaires, d' autres en cuivre  richement décorées.  Le client s' assied, et pose son pied sur le repose-pied (sous la main du cireur).Le cireur de chaussures glisse des protections entre chaussette et chaussure. Il choisit la couleur de cirage appropriée parmi les flacons de sa boîte (les 6 récipients à couvercle de cuivre jaune).Etalage de cirage, puis d' un produit lustrant. Pour faire briller : une brosse dans chaque main....

Il y a quelques années, Rika Zaraï racontait qu' au cours d' un voyage en Turquie, elle avait voulu acheter la boîte d' un de ces petits cireurs de chaussures. Un enfant d' une douzaine d' années. Après avoir demandé à son interprète le prix de cette boîte, elle en a donné à l' enfant dix fois le prix demandé. Après moult palabres ( l' enfant trouvait que Rika Zaraï donnait trop d' argent ), elle a enfin eu sa boîte à chaussures.Elle s' éloignait quand l' enfant l' a rappelée en lui tendant son vieux tabouret bas. "Madame, tu oublies le tabouret !!!!" Et Rika Zaraï de dire en riant : " Il a cru qu' arrivée à Paris, j' allais cirer les chaussures.... Mais ce tabouret a, pour moi, autant de valeur que la boîte."

J' ai trouvé cette image sur le net. Ce n' est pas la plus belle parmi celles que j' ai vues, mais ça donne une idée :)

La solitude du pêcheur

C' était au Caritats de Béziers, le dernier soir pendant le défilé....