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Souvent les marchands vendent des marchandises hétéroclites, comme ici:
des balais, de la lessive et des citrons
Un passant vient d'acheter cette espèce de sac à 2 poches.
On le pose sur le dos d'un âne ... et on remplit les poches, l'âne étant la poussette de marché.
C'est utilisé pour les petits objets, car les bêtes sont équipées de paniers latéraux: image archi connue.
Dans une autre partie du marché, un artisan vend des objets en feutre.
Le feutre est fait avec des poils de chèvre tassés.
Autrefois, les artisans utilisaient de lourds pilons pour écraser les poils de chèvre.
C'était un métier épuisant.
Maintenant ce sont les machines qui le font.
Le feutre est ensuite "laminé" selon l'épaisseur voulue.
J'ai vu des dessus de lit presque transparents.
A noter que ce feutre est léger, chaud et ne sent rien du tout !!!
Gamme anti froid :
Toujours dans le rayon habillement:
Du moins chaud, mais un plus ...... hot
Et du plus habillé
Encore dans un autre secteur du marché, les quincaillers étalent leurs produits
Tout ce qu'il faut pour travailler la terre
Et pour les bergers qui vont faire paître les chèvres et moutons dans les montagnes:
des clarines
Des colliers de défense pour ces énormes chiens de berger :
les kangal.
Ils sont destinés à la protection du troupeau, des bergers et des chiens de troupeau.
Pour offrir moins de prise aux dents des loups et des ours, les bergers leur taillent le oreilles au ras du crâne
et leur mettent ce collier autour du cou
(Photo prise sur le net)
Et pour compléter la panoplie de défense, pourquoi donc ne pas acheter des pièges à ours ou à loups ???
La suite: les colporteurs
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On trouve les mêmes légumes que sur n'importe quel marché.
(Au milieu, c'est un genre de lavande sauvage, une fois cuite on la mange froide en salade,
ou avec du yaourt plus ou moins aillé. Un régal !!!)
La dame debout vient d'acheter des prunes vertes.
C'est une variété qui se mange ainsi.
Elles ne sont pas du tout acides et extrêmement juteuses.
La vendeuse a teint ses mains au henné.
Mais il est des choses plus curieuses, comme cette machine à griller les graines de tournesol.
On charge par en haut
et on récupère en bas les graines grillées et toutes chaudes
Pareil avec les pois chiches
Les Turcs aiment bien grignoter :)
Café torréfié, moulu et vendu dans la rue.
Et le pain aux diverses farines, dont la farine de pois chiche, spécialité locale.
En bas à gauche
Ce pain est délicieux !!!!
La suite: les non-comestibles du marché
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Des chalands plus ou moins pressés ....
toujours à l'affût du plus frais, du meilleur et du moins cher,
comme partout
Certains à petits pas ..... très petits pas
D'autres un peu plus rapides
D'autres qui s'arrêtent
...hésitant ....
... ou pensive ...
... voire perplexe ...
... ou pour blablater devant un étalage.
Certains refont le monde ......
Je dois dire que généralement (sauf en ville) les femmes ne vont pas au café.
Elles n'y sont pas interdites et n'en seraient pas chassées, mais se sentiraient gênées au milieu de cette foule masculine.
Le thé y est bu en quantités astronomiques.
Le café est le lieu incontournable si l'on veut savoir ce qui se passe dans le village ou le quartier.
Comme partout ailleurs, le café c'est aussi Radio-Cancan
Ceux-là sirotent leur thé derrière l'étal.
Un monsieur, son pocho enroulé en turban, me demande de le prendre en photo.
Un vrai plaisir.
Il était loquace et très drôle.
Plus loin, une artiste occupée à croquer un marchand sous son parasol
Et un autre monsieur qui a voulu que je l'immortalise.
Là pas de sourire: se faire tirer le portrait est une chose sérieuse !!
La suite: Etalages en tous genres et produits en vente
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Au printemps 2010, j'étais déjà allée dans cette bourgade qui a hébergé Alphonse de Lamartine pendant un temps.
Trois ans après, sa maison est dans le même état. (lien sur un billet d'avril 2010)
Tire est une bourgade, au sud d'Izmir, réputée dans toute la région égéeenne pour son marché hebdomadaire.
Seuls les fermiers de la soixantaine de villages alentour, viennent vendre leurs productions.
Fraîcheur garantie.
Le marché occupe tout le cœur de la bourgade: pas une ruelle, pas une impasse sans étalages.
Ce marché, bien qu'envahi de touristes est à vocation uniquement autochtone.
Ne soyez pas surpris des visages rudes des locaux et de leurs vêtements, ce sont des cultivateurs.
(Aucune ironie dans mes propos, bien au contraire, car leur vie est rude et très difficile).
Outre les produits de consommation de bouche, les artisans locaux, eux aussi, vendent leur fabrication
Dans ce 1er billet, quelques vues générales du marché.
La dame penchée vend des olives et de l'huile de son oliveraie.
A côté d'elles 2 vieilles copines se retrouvent et ont plein de choses à se raconter
C'est aussi l'occasion pour les mendiants et estropiés de toutes sortes de gagner quelques piécettes.
Une d'entre elles me voyant avec sac à dos et apn autour du coup m'a interpelée :
"Money, money ..."
Morte de rire !
L'anglais est vraiment une langue internationale
Ici 2 copines sirotent l'incontournable thé en attendant le chaland.
Olives, pommes de terre et tranches de citrouilles.
La vente est un prétexte à jacasser.
Vue générale de l'entrée du marché.
Sur son chariot surchargé, ce jeune homme vend des transistors, torches électriques etc ....
Une terrasse de café coincée entre les étalages.
Comme partout ailleurs, on y refait le monde.
A l'entrée d'un ancien hammam transformé en exposition artisanale :
dans la boîte vitrée, des simits enrobés de sésame
Fermuar ???
Fermetures éclair à vendre et/ou à poser (sur place)
Une des rues du marché.
Dur dur d'y circuler, alors pour les photos ......
(La suite: Quelques portraits au hasard)
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